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«Ich… quoi déjà?», l’Air du temps de Raphaèle Tschoumy

Pas facile de faire ses premiers pas au Conseil des Etats. N’est-ce pas Céline Vara?

09 déc. 2019, 05:30
AirDutemps-RaphaeleTschoumy

Plouf! Entre deux cours d’allemand, la Verte neuchâteloise Céline Vara a plongé dans la réalité bernoise dès ses premiers pas dans la salle du Conseil des Etats lundi passé. Pour sa prestation de serment, elle a choisi de «promettre» plutôt que de «jurer». En français, les phrases sont les suivantes: «Je jure devant Dieu tout-puissant d’observer la Constitution et les lois et de remplir en conscience les devoirs de ma charge». Ou: «Je promets d’observer la Constitution et les lois et de remplir en conscience les devoirs de ma charge».

Pour ne pas répéter ces phrases plusieurs fois, le Biennois Hans Stöckli, nouveau président, a d’abord appelé les «jureurs», puis les «prometteurs», le tout en allemand évidemment. Ni une, ni deux. Sous le coup de l’émotion et de la réjouissance, Céline Vara se trompe et ne fait pas la différence entre «Ich schwöre vor Gott…» et «Ich gelobe», relate la NZZ.

Dès qu’elle a entendu «Ich quelque chose» elle s’est sentie appelée. Et elle a bondi au centre de la salle, pour officialiser son élection. Mal lui en a pris, ce n’était pas son groupe. A la demande de l’un de ses nouveaux collègues, c’est avec le sourire d’une enfant qui vient de faire une bêtise qu’elle rejoint son siège.

En conclusion, il me vient en tête cette phrase de Johnny Hallyday, grand philosophe devant l’éternel: «Soigne ton entrée et ta sortie. Au milieu, on sait que tu chantes!». Pas facile d’être une nouvelle star de la politique suisse et de penser à tout en deux langues. Heureusement, Céline Vara a encore un peu de temps devant elle pour prendre ses marques.

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