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«Gare au cycliste criminel!», l’air du temps de Vincent Costet

Le vélo c’est bien beau, mais en Suisse attention, il faut savoir rester maître de son véhicule… Découvrez l'Air du temps de Vincent Costet.

07 juil. 2020, 05:30
AirDutemps-VincentCostet

Question à un deux-roues (sans moteur): quand un type qui présente tous les signes de l’homo bagnolus en chaleur fonce sur deux cyclistes au Cerneux-Godat, freine d’urgence à quelques centimètres de leurs guiboles, les toise avant de s’éclipser sans commettre d’autre agression, faut-il appeler la police? L’asile de fous? Le zoo? Ou lancer le débat? Réponse «d», Jean-Pierre.

J’ai bien conscience d’en remettre une petite, comme on dit dans le jargon cycliste, dans l’inénarrable passif entre fous du volant et excités de la pédale. Mais je prétends au moins être utile en rappelant que les vélos ont le droit de circuler à deux de front sur une route de campagne, pour autant qu’il soit possible au véhicule d’en face de croiser sans danger. Merci aux plus farouches ennemis de la petite reine de se ranger, le pied sur le frein, au principe de réalité. 

Cher automobiliste jurassien (à en juger par la plaque), je peux te raconter une histoire qui réussira peut-être à te faire dormir un peu avant de reprendre la route. Sais-tu qu’un cycliste allemand a fait deux jours de taule à Schaffhouse pour être tombé de son vélo? Il s’est cassé deux côtes en chutant au passage d’un ralentisseur, sans rien détruire. S’il a eu la visite de la police à l’hôpital, ce n’était pas pour recevoir des fleurs… Verdict: perte de maîtrise du véhicule, 150 balles d’amende, commuée en prison ferme devant le refus de payer. Véridique. Nulle loi n’est parfaite, ni son application, mais merci d’avance à tous de faire preuve d’un minimum de civilité…

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