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France-Suisse: la victoire des grands mômes

Peu avant minuit, lundi 28 juin, la Suisse est retombée en enfance. Et c’est délicieux, souligne Eric Lecluyse, rédacteur en chef d’«ArcInfo».

29 juin 2021, 12:17
Eric Lecluyse.

Ce que les Suisses aiment chez les Français, c’est les battre. Et que la victoire était belle…

Lundi 28 juin, peu avant minuit, Yann Sommer repousse le tir au but de Kylian Mbappé. Il exulte, et avec lui l’équipe, le stade, tout le pays…

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C’est magique: subitement, les supporters retombent en enfance. Comme ce Jurassien dans les tribunes de Bucarest qui passe en quelques minutes du désespoir à l’euphorie, des images qui font le tour des réseaux sociaux.

Comme ces automobilistes qui ont osé des coups de klaxon si peu protestants dans la nuit neuchâteloise.

Voyez ces sourires immenses à la machine à café, dans les transports, en ville…

Il faut profiter de ces moments. Les jeunes Suissesses et les jeunes Suisses qui ont regardé le match aux côtés de leurs parents s’en souviendront toute leur vie. Des parents qui avaient huit ans dans leur tête l’espace de quelques heures.

«Ils ne l’oublieront jamais, ils cultiveront le souvenir de cette soirée. C’est très beau. Il y a une fierté presque infantile, surtout quand le petit bat le grand. C’est comme dans une cour de récréation, et c’est magnifique», réagissait mardi matin sur la RTS l’écrivain et journaliste (français) Olivier Guez, auteur de l’essai «Une passion absurde et dévorante».

Oui, c’est absurde, cette douce folie qui gagne le pays, qui fait oublier les malheurs du quotidien.

C’est absurde mais que c’est bon de redevenir un môme.

Et maintenant, direction Saint-Pétersbourg pour affronter l’Espagne. Dans la cour des grands.

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