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«Et si ce fichu virus était social?», l’air du temps de Julian Cerviño

La grave crise sanitaire que nous vivons semble renforcer les liens sociaux à distance. C’est du moins cet espoir que partage Julian Cerviño dans son «Air du temps».

28 mars 2020, 05:30
AirDutemps-JulianCervino

Fichue période, terrible épreuve à laquelle nous sommes tous confrontés. Parce que ce fichu virus nous met tous à l’épreuve de façon parfois inégale, inégalitaire même. 

C’est bien connu, nous ne sommes pas tous égaux lorsqu’il faut affronter une pandémie. Les plus vieux et les plus fragiles trinquent avant les autres. Les plus pauvres et démunis encaissent moins bien le coup que les nantis. C’est une question de moyens physiques et financiers.

Mais bon, ce fichu – et on reste poli… – virus met en évidence la fragilité de notre société libérale basée sur la consommation à outrance et l’individualisme exacerbé. Pour faire face à cette crise, il faut être responsable individuellement et collectivement.

Une sorte de solidarité grégaire se manifeste assez rapidement lorsqu’on prend conscience qu’on est tous sur le même bateau en pleine tempête. Bien sûr, il y a des exceptions et des inconscients essaient de se la jouer solo. Mais la plupart d’entre nous se retrouvent dans cette maxime syndicaliste: l’union fait la force. Maintenant, cela ne se manifeste plus dans la rue, mais chez soi, souvent via internet, sur les réseaux dits sociaux.

On espère juste que quand cette crise sera passée, ou au moins maîtrisée – et ce n’est pas pour demain – cet élan solidaire se poursuivra. Si c’est le cas, au final, ce fichu virus aura peut-être eu au moins une vertu, celle d’être social. Ce serait alors une légère compensation pour ses immenses dégâts humains.

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