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«En congé pour bosser», l’air du temps de Lea Gloor

Prendre des vacances pour travailler vous paraît une idée saugrenue? Découvrez l’air du temps de Lea Gloor.

14 sept. 2020, 05:30
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Imaginez: vous êtes étendu sur votre linge, le sable chaud chatouille vos orteils, les cris des mouettes peinent à couvrir le grondement de l’océan tout proche. Devant vous, un long document défile sur votre ordinateur portable. Enfin, vous arrivez au bout. Cette quinzaine au bord de la mer était pile ce qu’il vous fallait pour terminer cette présentation qui vous a donné tant de nuits blanches.

Vous ne suivez pas? C’est normal. Bienvenue dans l’univers des workations ou des «vacances travaillantes». La pratique, qui se répand notamment au Japon, consiste à proposer aux employés de prendre des congés avec la possibilité de bûcher à distance. Une façon de les «encourager à prendre plus de temps libre» avec comme finalité une baisse du stress et une augmentation de leur productivité, assure une revue nipponne.

Si on retient volontiers l’idée d’une flexibilisation des espaces de travail, c’est le mélange des genres qui fait tiquer. En Suisse, les syndicats ont fait du droit à la déconnexion une de leurs priorités. Des multinationales prennent aussi des mesures afin de préserver la santé de leurs employés. En Allemagne, Volkswagen ferme ainsi purement et simplement ses serveurs informatiques à partir d’une heure donnée. Ne pas devoir poser de jours pour se sentir (presque) aussi bien qu’en vacances, c’est peut-être vers cela que nous devons tendre.

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