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«Dur dur pour le septième art», l’air du temps d’Antonella Fracasso

Vous imaginez une scène d’amour torride à deux mètres de distances? Découvrez la chronique "Air du temps" d’Antonella Fracasso.

16 mai 2020, 05:30
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Je devais avoir 13 ou 14 ans quand j’ai vu «Scarface» la première fois. Peut-être à cause de mon jeune âge, je me souviens avoir été littéralement scotchée par ce film culte, signé Brian De Palma. Comment oublier Al Pacino, parfait en Tony Montana, un Cubain mégalomane en quête du rêve américain. Sans oublier la sublimissime Michelle Pfeiffer dans le rôle de la cocaïnomane Elvira.

Mon sang n’a fait qu’un tour en apprenant qu’un remake se prépare. J’ai été rassurée quand j’ai su que les frères Coen vont s’attaquer à ce monument du cinéma. Joel et Ethan vont écrire le scénario et Luca Guadagnino sera le réalisateur de cette troisième édition. En effet, seuls les cinéphiles doivent savoir que la première version a été tournée en 1932 par Howard Hawks.

Le hic: à Hollywood, tout est à l’arrêt en raison du confinement. Idem en France et en Suisse, où la crise sanitaire est un vrai coup dur pour le septième art. Vous imaginez une scène d’amour torride à deux mètres de distance?

Depuis des semaines, on parle de long en large du coronavirus et de ses répercussions. Les difficultés des cinémas qui ont dû fermer leurs portes et des mesures à prendre pour rouvrir. Mais du côté des tournages et des productions, pas grand-chose.

Pourtant, si on veut remplir les salles une fois l’épidémie surmontée, il va bien falloir réaliser des films. Autant dire que «Scarface» ne risque pas de voir le jour de sitôt…

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