Cette fois y en a marre de ces flacons en plastique! Je passe au déodorant bio, ainsi qu’aux savons solides. Ayant découvert les vertus antitranspirantes du citron vert, ces charmants fruits baladés par avion ou cargo sont désormais les victimes de mes aisselles. Ben oui, j’ai dit «bio», pas «écolo»…
Et ça marche. Du moins, personne n’a osé encore venir me parler de mes (éventuelles) odeurs corporelles. Peut-être que les canicules successives offrent un alibi à l’honnêteté? Quoi qu’il en soit, si vous connaissez un producteur de citrons verts suisses, faites-moi signe, parce que non seulement ça semble être efficace, mais c’est plutôt agréable, une fois passé cet étrange moment où l’on se tamponne les dessous-de-bras avec des demi-citrons verts…
Quant aux savons solides, je dois admettre que mes coudes ne sont plus aussi secs depuis que j’emploie ce savon à base de beurre de karité, lui aussi venu par avion dans les valises d’un touriste parti visiter le Mali.
Dans deux ans, quand celui-ci sera consommé, je pourrai passer, l’esprit tranquille, à celui concocté à base de lait d’ânesse du Gard, beaucoup plus écolo quand même (il a voyagé en voiture). Mais côté parfum, c’est la même incertitude. Si je sais que ce savon me rend propre, personne ne me rassure sur les émissions physiques finales. Fragrances aromatiques ou émanations naturelles?
Tant pis, je profiterai de la pleutrerie de mon entourage. Il n’a qu’à s’y mettre aussi, on sera alors tous au diapason olfactif! Et y aura beaucoup moins de plastique!