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«Des jeunes et des vieux», l’air du temps de Frédéric Mérat

Découvrez la chronique «Air du temps» de Frédéric Mérat.

13 févr. 2020, 00:00
AirDutemps-FredericMerat

La valeur n’attend point le nombre des années. Preuve en est le projet neuchâtelois de vote à 16 ans. La campagne a montré que certains jeunes ont hâte de devenir adultes, au moins pour ce qui est de glisser leur bulletin dans l’urne. A l’autre bout des âges de la vie, les aînés nous surprennent parfois par leur jeunesse.

Tout vient à point à qui sait attendre. Voilà en substance le message qu’ont délivré dimanche dernier les «vieux» Neuchâtelois, soit les 18 ans et plus. L’idée a permis à des jeunes loups de la politique de se mettre en avant. Dans un climat de jeunisme, il était plus facile de la soutenir que de s’y opposer. Au sein des partis qui ne l’ont pas eue, cette idée, il a fallu résister à la tentation de draguer un nouvel électorat.

Faire le poing dans la poche? Qu’ils aient ou non le droit de vote, des jeunes et des moins jeunes s’y refusent. Ils s’impatientent, ces écoliers, ces scientifiques ou même ce prix Nobel vaudois retraité. Cet engagement bouscule le système et il a pour moteur la jeunesse.

Un point d’orgue à tous ces poings levés? Aux Etats-Unis, c’est un vieux qui fédère les espoirs de changement. Avec son slogan «Pas moi. Nous», le bientôt octogénaire Bernie Sanders promet la révolution. L’une de ses ambitions est de revitaliser la démocratie américaine. Mais il aura face à lui un autre vieux, passé maître dans l’art de taper du poing sur la table. Et qui tablera sur la croissance économique de son pays.

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