Tiens, c’est bien la première fois que j’arrive aux vacances d’été sans être sur les rotules, vidée, lessivée par l’habituel typhon du mois de juin. Et franchement, ça fait du bien! Pas de fête scolaire, pas de cortège ni de spectacle de fin d’année, pas de vente de badges ni de confection de pâtisseries, pas de pique-nique des familles, pas de kermesse ni de chansons ou de costumes à préparer.
Il ne faut pas croire que je déteste les célébrations festives à la sauce bambin. Comme pour tout, c’est sympa… mais à petite dose! Parce qu’honnêtement, en temps normal, le mois de juin, c’est le cauchemar pour les parents, qui croulent sous une avalanche d’activités et de représentations avant les grandes vacances. Comme si tout le monde devait se dire au revoir une dernière fois avant de finir rôtis sous le soleil de Marrakech ou d’être engloutis par les flots de la Méditerranée.
Je milite donc pour l’abolition de la frénésie sociale générale, et plus particulièrement celle du mois de juin. Après l’ère Covid-19, va-t-on vraiment recommencer comme avant? Et si toutes ces manifestations scolaires et extrascolaires, on les organisait une année sur deux? Et si on en profitait pour ralentir la cadence et garder ce rythme qui nous permet, enfin, de souffler? Histoire d’éviter d’arriver aux vacances en étant déjà… complètement cramé.