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Combien pour le bonheur en temps d’élections neuchâteloises?

Le canton de Neuchâtel n’est pas le Bhoutan, et pourtant… Mais qu’est-ce qu’il nous chante, Frédéric Mérat, journaliste à «ArcInfo»?

08 avr. 2021, 05:30
AirDutemps-FredericMerat (8)

Vous en reprendrez bien une petite dose? De quoi? De plaisir, pardi!

Ces jours-ci, il y a de l’enchantement dans l’air. Il arrive avec un premier pique-nique au milieu des fleurs. A la vue d’une neige d’avril ou à la faveur de retrouvailles familiales. Et quel délice de voir un enfant dénicher un œuf mal caché, qu’il posera délicatement dans un panier avant de le broyer et de le dévorer!

On se demande pourquoi de tels moments sont fugaces. Ce qu’ils procurent est si indispensable et si vulnérable que l’Organisation des Nations Unies s’en est mêlée. Depuis 2013, elle consacre le 20 mars Journée internationale du bonheur. Car la recherche de ce dernier est «un objectif fondamental de l’être humain», rappelle la résolution adoptée en assemblée générale.

Ainsi, «il faut envisager la croissance économique dans une optique plus large, plus équitable et plus équilibrée, qui favorise le développement durable, l’élimination de la pauvreté, ainsi que le bonheur et le bien-être de tous les peuples». Une belle déclaration qui doit inspirer les Etats et tout un chacun.

A l’approche des élections cantonales neuchâteloises, on signerait bien volontiers un programme politique qui aurait le bonheur en son cœur. On risque pourtant de devoir encore attendre avant d’avoir notre indice de bonheur national brut, comme le Bhoutan, pays à l’origine de la journée mondiale décrétée par les Nations Unies. Le bonheur, c’est combien?

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