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«Ça ne résout rien, mais ça détend», l’air du temps de Patrick Turuvani

Découvrez la chronique «Air du temps» de Patrick Turuvani.

05 avr. 2019, 05:30
AirDutemps-PatrickTuruvani

C’est l’une des survivances de mes années d’enfance et d’émerveillement: j’adore regarder les documentaires animaliers à la télévision. Pour les images, l’évasion, et tout ce que ça apprend sur la vie des hommes.

Regardez-y de plus près, tous les travers et comportements humains sont dans la nature. La parade arrogante du mâle dominant, les combats de petits chefs pour s’approprier un morceau de carcasse, le bas instinct des charognards se repaissant du malheur des autres, la triste fin des individus malades ou trop faibles que l’on abandonne au bord du chemin et qui finissent par mourir, parce que c’est la vie…

Mais aussi la lueur d’espoir, lorsque la loi du plus fort n’est pas la meilleure, et que le salut passe par l’intervention d’un plus petit que soi.

Tiens, ça me fait penser… A l’heure de la multiplication des écrans, ressortir de vieux livres me semble une nécessité. Les fables de La Fontaine, par exemple, comme «Le loup et l’agneau», «Le lion et le rat» ou tant d’autres.

Ces bijoux d’anthropomorphisme, où l’on retrouve aussi la plupart des défauts des hommes, il est bon de les garder en mémoire. Car ça peut servir… Face à un fâcheux qui nous enquiquine (deux termes adoucissants, juste choisis pour faire joli), imaginer l’animal auquel il correspond le mieux ne résout certes pas le conflit.

Mais ça détend.

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