En ces mois de juin et juillet de foot féminin, il y a trois catégories de gens sur Terre: ceux qui ont décrété que «ce n’est pas du VRAI football» (ils seraient de moins en moins nombreux); ceux et celles qui se sont retrouvés scotchés devant leur poste un peu «à l’insu de leur plein gré» et qui adorent; puis ceux et celles qui ont de toute manière des choses beaucoup plus intéressantes à faire.
Faisant partie des deux dernières catégories en alternance, au gré de ma capacité à supporter les commentaires des consultants éclairés des plateaux TV, j’ai quand même remarqué une chose ébouriffante: le mariage du foot et de la pub, ça marche aussi bien que Brad Pitt et Angelina Jolie avant le divorce! Egalité parfaite sur ce point!
Bon, il faut voir quelles pubs – pas vraiment si différentes que pour le foot masculin, je trouve: chips, bière, viande à griller et bagnoles. D’accord, il y a aussi les déos et les parfums, j’en ai aussi vu l’une ou l’autre pour la digestion ou des serviettes hygiéniques et les règles douloureuses. Mais assez peu.
Au fait, vous êtes déjà allé(e) voir un match féminin dans un resto ou un bar qui dispose d’un (pas encore géant) écran? Je trouve qu’ils auraient dû placer des Oropax ou boules Quies sur le zinc, à la place des cacahouètes. Pas forcément à cause des décibels.
Passons. Je voulais juste écrire que je détiens la preuve ultime que la pub, c’est fort: vous êtes en train de retourner au frigo pour remplir les coupettes de votre champagne préféré lorsqu’une de vos chères amies vous interrompt: «Tu m’amènerais pas une bière, plutôt, ma chouchou?»