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«C’est quand, Noël?», l’air du temps d’Eric Lecluyse

Tous les repères étant chamboulés, on peut bien fêter plusieurs fois Noël, non? Découvrez l’«Air du temps» d’Eric Lecluyse, rédacteur en chef.

16 déc. 2020, 05:30
Eric Lecluyse.

C’est une tradition de fin d’année. On se dit qu’on va acheter de jolis cadeaux bien choisis pour nos proches en s’y prenant tôt, et on se retrouve comme tout le monde à une semaine du Réveillon de Noël à craquer pour des bougies parfumées dans des magasins bondés et surchauffés.

D’accord, c’est un peu différent cette fois. Il y a du monde, mais moins, puisqu’il n’est pas permis d’accueillir trop de clients à la fois pour limiter la propagation du virus. Comme on est plus sensible à notre environnement qu’avant la pandémie, l’impression est toutefois la même: il y a foule.

J’admire ceux qui l’affrontent, plongeant courageusement dans les rayons pour dégoter l’ambulance téléguidée pour le neveu (cadeau de circonstance) ou le livre du dernier auteur zen à la mode pour leurs parents (cadeau de circonstance aussi, surtout avec le boucan que fera la sirène de l’ambulance). Et qui prennent ce qui leur tombe dans les mains pour tous ceux de la famille qui n’ont «pas d’idée».

Je suis plutôt de l’autre bord: j’aime faire du shopping à mon rythme, en traînaillant, de préférence dans les petites boutiques peu fréquentées. Et cette année, je ne me mets aucune pression: je ferai des cadeaux, bien sûr, c’est un plaisir, mais si ce n’est pas pour le 25 décembre, ce sera pour plus tard.

Tous les repères étant chamboulés, on peut bien fêter plusieurs fois Noël dans les prochains mois, non? Et ça vaut pour moi: le plus beau cadeau que l’on puisse me faire, c’est la réouverture de toutes les salles de spectacle et la tenue des festivals. J’attends donc impatiemment mon Noël au printemps. Le printemps 2021, si possible, père Noël.

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