Votre publicité ici avec IMPACT_medias

«Bord de mer ou montagnes suisses?», l’air du temps d’Antonella Fracasso

Faut-il jouer la carte de la prudence cet été? Découvrez la chronique «Air du temps» d’Antonella Fracasso.

25 juil. 2020, 05:30
airdutemps-antonellafracass

Passer ses vacances à l’étranger? Pas sûr que ce soit très judicieux en cette époque pandémique. Mon amoureux et moi avions décidé de parcourir les routes de notre beau pays cet été. Soudain, l’appel du bord de mer m’a envahie. Il Salento, ma terre d’origine, les maisons blanches, les oliviers et les paysages arides me manquent terriblement.

J’étais sur le point de réserver un vol, quand la Confédération a débarqué avec son interminable liste de pays à risque! L’Italie ne figure pas dans cet inventaire. Pour l’instant. Et si ça changeait subitement? L’idée d’être en quarantaine ne me séduit guère. Encore moins d’être punie d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 francs si j’essayais de gruger. Ou pire, être contaminée.

Depuis des mois, nous avançons dans l’inconnu. Vivre avec ce coronavirus ne veut pas dire renoncer à tout. Mais faire coexister nos envies avec la prudence, c’est parfois un vrai casse-tête. Alors, vacances helvétiques à la montagne ou bella vita dans la péninsule transalpine?

Pendant que je rumine, j’apprends qu’en Alabama, aux Etats-Unis, l’inconscience n’a pas de limite: des étudiants ont organisé des soirées Covid-19 pour s’infecter mutuellement. Concept de la fête: inviter des personnes positives et parier sur les noceurs qui auraient en premier des symptômes. La bêtise humaine est elle aussi un virus sans frontière. A quand un vaccin?

Votre publicité ici avec IMPACT_medias