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Bonne fête, maman, à distance

Santi Terol raconte comment une association qui voulait célébrer la Fête des mères s’est retrouvée dans un univers kafkaïen.

08 mai 2021, 05:30
Terol

Une association voulait offrir à ses membres une verrée avec quelques amuse-bouches, dimanche à l’occasion de la Fête des mères. Elle entreprend les démarches auprès de qui de droit pour obtenir les autorisations nécessaires. Pas de problème: mais maximum 15 personnes, mesures sanitaires obligent!

Et si nous devions être davantage, peut-on organiser un tournus, demande l’association? La réponse laisse entrevoir une possibilité: oui, bien sûr… 15 le dimanche, 15 le lendemain et 15 autres le surlendemain, si nécessaire. Arghhhhh…

Et si le tenancier de l’établissement censé accueillir cette agape pour la Fête des mères ouvre sa terrasse au public? Alors, là, on passerait à une capacité d’accueil de 40 personnes. L’association peut donc inviter 40 de ses membres à cet apéro? Non! Le rassemblement reste limité à 15 personnes, les 25 autres places étant à disposition de tout autre client. Ah bon…

Pour animer la fête, l’association pensait inviter un musicien disposé à se produire gratuitement. Pas possible! Pensez donc… L’article 6f, deuxième alinéa, de l’Ordonnance fédérale sur les mesures destinées à lutter contre l’épidémie de Covid-19 en situation particulière, n’autorise que les musiciens professionnels à se produire avec du public… On savait déjà les mamans à l’oreille fine, mais de là à protéger leurs pavillons des canards des musicastres…

Aux dernières nouvelles, l’association a décidé qu’elle célébrerait toute l’année la Fête de mères (elles le méritent bien!) sans plus se préoccuper du calendrier.

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