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«Billet d’amour», l’air du temps de Catherine Lüscher

Découvrez la chronique «Air du temps» de Catherine Lüscher

21 déc. 2019, 05:30
AirDutemps-CatherineLuscher

En ces temps de fêtes, je voudrais vous parler d’amour. D’ailleurs, Noël ou pas, ne devrait-on pas témoigner plus souvent de son attachement à ses semblables? Non, sérieusement!

Pourquoi serait-ce mal de dire à son boucher, son esthéticienne, son garagiste ou au facteur qu’on l’aime? Pourquoi faudrait-il se retenir de déclarer à nos lecteurs, surtout à ceux qui nous écrivent, qu’on ne peut pas se passer d’eux? Et pourquoi ne devrais-je pas me rapprocher de ma chère voisine qui a emballé en H&M et (con)volé en Louboutin – nous avons la même pointure – et Maserati?

LE seul endroit où il faut se méfier des sentiments, c’est le lieu de travail. Surtout quand on a une position de pouvoir. Regardez ce qui s’est passé chez McDo aux Etats-Unis, récemment, avec le grand patron, Steve Easterbrook. En résumé, le big boss a eu une relation avec un membre du personnel. Con-sen-tie. Mais chez McDo, c’est interdit.

Du coup, malgré ses bons résultats, le grand directeur s’est fait dégager comme un vulgaire cornichon du sandwich. OK, le No 1 de McDonald’s, fondamentalement, son sort, je m’en bats les steaks avec une pince à barbecue. D’ailleurs, j’ai eu une vache au téléphone qui m’a dit qu’elle avait perdu 1012 membres de ma famille à cause de lui.

A part les statistiques des maladies cardio-vasculaires, personne ne va le regretter. Ceci dit, Easterbrook est quand même le cinq ou sixième très grand patron américain qui saute pour les mêmes raisons… Enfin, comme je ne suis chef de rien du tout, je peux vous le dire: je vous aime. 

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