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Au poil

Au moment où l’équipe de Suisse de foot semble avoir repris du poil de la bête et peut-être échappé à une élimination rapide et douloureuse de l’Euro, Catherine Lüscher esquisse un parallèle avec ces follicules pileux pas toujours désirables.

22 juin 2021, 05:30
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Une voisine qui ne cesse de brailler, un râteau et une semaine rasante: ce billet tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe. A moins que j’aie simplement un peu de poil dans la main…

Vous avez lu? Il paraît que la tendance serait au retour de la pilosité… chez les dames. Et chez les messieurs, alors? En ce qui me concerne, quelques signes extérieurs pileux de virilité localisés ailleurs que sur des joues de bagnard urticantes, ça ne me dérange pas… Si j’ai bien compris, par les temps qui courent, chez lui, ça doit piquer sur le museau, mais glisser dans le slip (et aussi sur les pectoraux et les mollets).

J’étais en train de laisser ainsi mon esprit vagabond s’ébrouer dans la toison assez fournie de ses élucubrations pilo-érotiques, mon pouce gauche caressant négligemment le bas de mon visage. Sans doute pour me consoler de la réunion barbante dans laquelle j’étais coincée, tel un spaghetti pris au piège dans le poitrail velu d’un Calabrais…

C’est alors que mes cheveux se dressèrent sur ma tête: je venais de débusquer un splendide spécimen, très épais et vraisemblablement noir, juste sous mon menton. Le diable! Impossible à faire disparaître discrètement.

Les poils, c’est comme les hommes – ou les joueurs de l’équipe suisse de foot: rarement où il faut et souvent trop longs ou trop courts.
 

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