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«Arrêtons cette barbarie dans les forêts», l’air du temps d’Antonella Fracasso

La chasse à courre: quel plaisir éprouve-t-on à traquer des bêtes qui gambadent tranquillement dans les bois? Découvrez la chronique «Air du temps» d’Antonella Fracasso.

06 oct. 2020, 05:30
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La chasse? Très peu pour moi. Et la chasse à courre, n’en parlons même pas. L’ouverture de la saison de cette pratique sadique a donné lieu à une scène épouvantable que j’aurais préféré ne jamais regarder.

Il y a quelques jours, j’ai visionné sur la Toile la vidéo d’un cerf à bout de forces après avoir été traqué par une meute de chiens déchaînés. A deux doigts de faire une crise cardiaque, ce mâle apeuré a trouvé refuge vers des habitations à Compiègne, dans l’Oise, chez nos voisins français. La langue pendante, il faisait peine à voir.

C’est inconcevable qu’une telle barbarie soit encore autorisée de nos jours. Imaginez deux minutes dans quel état d’angoisse devait être cette bête sauvage pour s’approcher ainsi d’une zone habitée. Quel plaisir éprouve-t-on à poursuivre des cervidés sans défense qui gambadent tranquillement dans les bois? Par ailleurs, ces traqueurs brutaux n’arrangent pas les affaires des «bons chasseurs».

Ces images ont immédiatement déclenché une polémique sur les réseaux sociaux. Les défenseurs de la cause animale sont montés au créneau pour dénoncer, à juste titre, la chasse à courre. L’amie des bêtes la plus célèbre de l’Hexagone ne pouvait bien sûr pas manquer: Brigitte Bardot a lancé un appel à interdire cette «corrida dans les forêts».

Qui a dit que l’homme est un animal comme les autres?

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