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«Albinoni ou Supertramp?», l’air du temps de Pascal Hofer

Découvrez la chronique «Air du temps» de Pascal Hofer.

04 mars 2020, 05:30
AirDutemps-PascalHofer v2

Je suis incompétent en musique, mais je repère quand même les pizzicatos qui rythment le début de l’œuvre. Je parle de l’«Adagio» d’Albinoni. Ecouteurs dans les oreilles, comme je le fais parfois au travail, c’est l’œuvre que je me passe en écrivant ces lignes. Celui de Bach, d’«Adagio», est magnifique aussi.

Pour une raison que j’ignore (allô docteur Freud?), j’aime les œuvres mélancoliques. Tristes, même. Quoi de plus emportant que le «In Paradisum» du «Requiem» de Fauré? Ou le «Lacrimosa» du «Requiem» de Mozart, que j’ai même chanté il y a longtemps sous la direction d’un certain Georges-Henri Pantillon?

Dans les «Quatre saisons» de Vivaldi, l’automne et l’hiver ont ma préférence.

«In Paradisum», «Lacrimosa»… Ça en jette, non? A croire que je suis un mélomane averti. Un spécialiste de musique classique.

Mais pas du tout! J’ai fait une recherche sur mon ordinateur pour trouver le nom de ces deux morceaux. En fait, c’est même pire que cela. Côté musique, j’en suis resté à des vieilleries. Par exemple Supertramp («Hide in your shell»), Simply Red («Holding back the years») ou Neil Young («Harvest moon»).

Pire, vraiment? Quand Roger Hodgson, l’ex-leader de Supertramp, s’est produit à Festi’neuch, j’ai été tout autant emporté que par Albinoni. Ce fut un moment de joyeuse mélancolie.

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