Il paraît que mercredi, on saura enfin à quoi ressemble un trou noir. Depuis le stratosphérique «Dîner de cons», c’est un jour de semaine dont il faut se méfier. Surtout si les scientifiques enfilent leur habit du dimanche… Mais soit. Ils annoncent quand même six conférences de presse simultanées, notamment à Bruxelles, à peu près bien réparties sur notre planète, pas loin d’observatoires qui, mis ensemble, forment semble-t-il un télescope virtuel de la taille de la Terre.
Ça sent l’invasion de Martiens, ce machin… Surtout quand on sait que ces rigolos de Belges sont dans le coup. Allez, un cliché, puisqu’après tout, c’est bien ce que les spécialistes veulent nous mettre sous le nez! Car, selon l’adage populaire, on ne croit que ce qu’on voit. Apparemment, les scientifiques attendent cette preuve visuelle depuis le 18e siècle. Et comme on pourrait le gueuler dans un bar à 3h du mat’, c’est long, trois siècles sans voir un trou noir…
Sérieusement, si les astrophysiciens cherchaient de la lumière médiatique pour leurs nobles investigations, ils auraient pu choisir autre chose, comme objet, que l’obscurité. Des trous noirs… Est-ce que ça existe vraiment, des choses pareilles? Un monstre capable de bouffer notre bonne vieille Terre en un coup de dent! L’horreur… Je vais aller digérer ça au bar, tiens. Et peut-être que si j’y reste assez longtemps, elle finira bien par me monter au crâne, leur histoire.