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365 jours au rythme du Covid

Il y a un an, le coronavirus était loin de nous. La journaliste Antonella Fracasso revient sur l’année écoulée.

20 févr. 2021, 05:30
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Il y a un an, quasiment jour pour jour, je dînais chez mes parents. Le traditionnel repas de famille dominical à l’italienne, où l’on traîne à table. Ma mère et mon père avaient passé quelques jours de vacances en Lombardie. A cette période, le coronavirus commençait à être sur toutes les lèvres dans la Péninsule. En Suisse, en revanche, ça n’évoquait pas encore grand-chose.

Alors qu’on buvait le café, je me revois «googliser» sur mon mobile «coronavirus», «marché de Wuhan» ou «chauve-souris». Le mot pandémie ne faisait pas partie de mon vocabulaire. Les semaines suivantes, tout est allé très vite. De jour en jour, l’anxiété grimpait.

Je me souviens que le jour de mon anniversaire était proche. On avait prévu de se faire un resto, suivi d’une partie de bowling. Mais le festin s’est transformé en dîner tranquille à la maison. Ni boules ni quilles au menu.

Quelques jours plus tard, le couperet tombait: l’état d’urgence était déclaré. Durant ce premier confinement, la quiétude régnait dans les rues. Comme si le monde s’était arrêté.

Une année s’est écoulée depuis ce repas de famille. On a appris à vivre avec ce virus. Ou plutôt, on s’est fait une raison. Parfois, j’oublie que les bars et les restaurants sont de nouveau fermés. L’autre jour, j’avais un peu de temps avant un rendez-vous: «Je vais boire un café», me dis-je. Ça ne dure qu’une seconde… La réouverture des terrasses, c’est en avril, n’est-ce pas?

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