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«Billet aux hormones», l’air du temps de Vicky Huguelet

Découvrez la chronique «Air du temps» de Vicky Huguelet.

14 mars 2019, 17:12
/ Màj. le 15 mars 2019 à 05:30
AirDutemps-VickyHuguelet

Inventée à l’aube des années soixante, elle a été une libération pour les femmes. Elle leur a permis de décider de leur sexualité. De gérer leur corps comme bon leur semble.

Pourtant, aujourd’hui, certaines peinent à l’avaler… cette pilule. Embolies pulmonaires, thromboses ou accidents vasculaires cérébraux ont remis en question son utilisation. Sans aller aussi loin, certaines femmes y renoncent car elles ne souhaitent pas, ou plus, que des hormones soient absorbées quotidiennement par leur corps.

Elles choisissent d’autres options. Parfois plus contraignantes. Et pas forcément adaptées. Le stérilet reste un corps étranger que l’on insère en soi. La capote, c’est bien. À condition qu’elle soit fiable et qu’elle ne soit pas reniée dans le feu de l’action.

La solution de certaines? La «retirette», dit vulgairement. Il paraît qu’en connaissant bien son cycle, ça passe. Encore faut-il vouloir prendre le risque.

Tomber enceinte étant «un problème» féminin, les hommes sont encore trop rares à se préoccuper de la contraception. Certains osent même envoyer leur partenaire acheter la pilule du lendemain. Sans proposer une division des coûts.

Voici le deuxième nerf de la guerre: généralement, ce sont les femmes qui paient pour la contraception. Qui n’est d’ailleurs toujours pas remboursée par l’assurance de base. Au fait… la prévention ne coûterait-elle pas moins cher qu’un avortement ou une naissance?

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