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La carte postale de Tokyo: des Jeux peu joyeux

Tout au long des Jeux olympiques, Aurélien Hubleur, enseignant jurassien émigré à Tokyo, évoque l'atmosphère régnant au sein de la capitale nipponne.

23 juil. 2021, 15:02
L’entrée du Forum international de Tokyo, immense complexe habituellement réservé pour des concerts, congrès et autres conférences, recevra certaines compétitions.

Vous connaissez l’histoire du bricoleur du dimanche qui repeint son plancher et se trouve bloqué dans un coin de la pièce? C’est un peu la situation dans laquelle s’est placé le gouvernement japonais lorsque, le 23 mars 2020, le premier ministre d’alors, Shinzo Abe, demandait au président du CIO de reporter les Jeux olympiques d’exactement une année.

M. Abe, dans un empressement et un optimisme étonnants, allait jusqu’à affirmer que «les Jeux olympiques de Tokyo seraient le symbole de la défaite du virus contre l’humanité».

Le coup de grâce

On en est loin. Et depuis, le comité d’organisation a dû avaler couleuvre sur couleuvre: pas de public étranger, conditions draconiennes pour les athlètes, journalistes et officiels, annulation de toutes les festivités prévues, budget qui explose, campagne nationale de vaccination trop lente pour rassurer la population, jusqu’au coup de grâce voici dix jours: le huis clos quasi total.

Impossible de trouver...

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