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Commotions cérébrales dans le sport: les médecins tirent la sonnette d'alarme

Les commotions cérébrales constituent le fléau du hockey moderne. Semaine après semaine, des nouveaux cas de hockeyeurs souffrant de ce genre de blessures sont déplorés. Entre solutions miracle et préventions, les médecins demandent de sanctionner de façon plus sévère les coupables. Petit tour de la question.

02 oct. 2017, 17:16 / Màj. le 02 oct. 2017 à 19:17
Vincenzo Küng est le premier joueur du HCC à avoir souffert d’une commotion cérébrale cette saison et son absence s’est prolongée durant plusieurs semaines.

LA SITUATION

«Notre sport devient toujours plus rapide, à cause des nouvelles règles et du développement athlétique des joueurs», explique Jean-Claude Küttel, responsable de la commission médicale de la fédération suisse (SIHF). «Les chocs deviennent terribles, comme lors d’un accident de la circulation. Parfois, ils sont inévitables, mais il y a beaucoup de checks inutiles à la base des commotions.»

Malgré des campagnes de prévention et d’information, la situation ne s’améliore pas. «Notre discours est toujours le même: ne donne pas une charge que tu ne peux pas recevoir», souligne Geri Büsser, responsable de la «task force» sur les commotions à la SIHF. Son collègue Jean-

Claude Küttel ajoute: «Le hockey est un sport de contact, mais si tu veux blesser ton adversaire à chaque fois lors d’un check, tu n’auras bientôt plus d’adversaire et, donc, tu ne pourras plus jouer». Ce message percutant ne suffit pas à...

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