«Salut, voilà donc le journaliste-supporter qui veut faire mon interview.» Comme prise de contact pour une première entrevue avec un sportif, on peut rêver mieux. Mais c’est ainsi que j’ai commencé à faire connaissance, en 2001, avec Michael Neininger. Le titre de ce premier article était «Assagi, mais pas calmé» («L’Impartial» du 24 novembre 2001) et ça voulait tout dire.
Ancien junior du HCC, «Micka» venait de revenir aux Mélèzes après plusieurs expériences à Fleurier, Genève et Langnau. Le hockeyeur avait vécu des saisons contrastées, l’homme avait traversé des tourments. Derrière la carapace que Michael avait construite pour se protéger, on devinait un «écorché vif» que la vie n’avait certainement pas ménagé. Oh, pas un désespéré, mais un jeune homme sensible, un peu vulnérable, tourmenté.
Un incroyable contact avec les jeunes
Sur la glace, son caractère parfois «volcanique» se manifestait par des réactions vives et des comportements pas toujours...