Votre publicité ici avec IMPACT_medias

2006-2009 Sage renaissance

Depuis 2006, le HCC revit. Le nouveau conseil d'administration gère le club dans la sagesse. Avec Gary Sheehan à la tête de sa première équipe, les Abeilles n'ont pas cessé de progresser.

08 oct. 2009, 15:20

De retour aux Mélèzes, Marius Meijer (ex-manager du club) n'a jamais vraiment quitté le HCC (lire encadré). Lorsqu'il est rappelé à la rescousse en 2006, le Hollandais est comme le chat qui craint l'eau froide. La sagesse est à la base de chaque décision du conseil, dont il est devienu président en 2007. Adrien Koller, ancien footballeur, préside d'abord ce nouveau comité aussi formé par Rodolphe Cattin et Marc-André Oltramare.

Histoire de retrouver les vieilles habitudes, la maison VAC débourse 30'000 francs  pour décrocher la licence de jeu en 2006 et relancer les Abeilles. Les dirigeants prennent leur bâton de pèlerin. Ils négocient les créances et les nouveaux contrats avec les sponsors. Le HCC retrouve une certaine crédibilité, une nouvelle aura.

Sur la glace, l'équipe de Gary Sheehan démontre que l'on peut miser sur la formation. Des jeunes tels que Mano, Girardin, Daucourt, Du Bois, Todeschini, E. Chiriaev et autres prouvent leur valeur. Le retour de Valeri Chiriaev apporte un plus au club. Avec les nouveaux étrangers Jonathan Roy et Dominic Forget, le tsar fait de nouveau vibrer les Mélèzes. Quatrième de la saison régulière et victime de la nouvelle formule des play-off en quart de finale, le HCC surprend son monde. «Ce premier exercice a été réussi au-delà de nos espérances», admet Marius Meijer. «Nous avons réalisé un très bon départ et bénéficié d'une très bonne conjoncture. Nous avons pu boucler la saison 2006-2007 avec 110'000 francs de bénéfice et une popularité retrouvée.» La dette était toujours importante, mais le budget est passé de 1,8 à 2,3 millions.

La saison 2007-2008 se termina en apothéose, malgré une finale perdue contre Bienne. La qualification face à Lausanne en demi-finale (remontée de 0-3 à 4-3) déboucha sur une fête digne de celle de 2006. Le vieux projet de Business-loge est devenu réalité et le club bénéficie de nouvelles ressources. «Cette deuxième saison fut celle du déclic», analyse Marius Meijer. «Sur cette base, nous pouvons bâtir l'avenir.» Tout en sagesse, mais non sans ambition. Pour son 90e, le HCC rêve d'un cinquième titre en LNB. /jce

Votre publicité ici avec IMPACT_medias