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1993-2000 Nouvel engouement

La longue traversée du désert, plutôt de la banquise, se termine en 1993 avec le retour en LNB. Cette promotion suscite un nouvel engouement autour du HCC. Il le portera jusqu'en LNA.

08 oct. 2009, 15:22

Les Mélèzes ont vécu des saisons pénibles entre 1989 et 1993. Quatre ans de présence en première ligue très mal vécus par les supporters de l'époque. Peu à peu, la patinoire s'est vidée, beaucoup de supporters ont tourné le dos pour aller applaudir les exploits de Bykov et Khomutov à Fribourg ou pour suivre Ajoie en LNA et LNB. L'équipe du président Marc Monnat (élu en 1992) insuffle un nouveau souffle au club.

D'abord, histoire de briser une image vieillotte et de redonner une nouvelle identité au club, le logo des Canadiens de Montréal est abandonné pour un autre plus moderne. Symbolique, cette rupture intervient aussi sur la glace. L'entraîneur-joueur Riccardo Fuhrer écarte petit à petit quelques anciens et aligne des jeunes prometteurs. Leimgruber, Schnegg, Oppliger, Rohrbach, Willemin et quelques autres espoirs sont lancés dans le bain. Cette politique porte ses fruits. La promotion tombe en 1993 au terme des finales de promotion.

Le retour en LNB se passe bien. Avec Valeri Chiriaev et Lane Lambert, le HCC peut compter sur des étrangers de valeur bien entourés par Oppliger, Laczko, Murisier, Ott et Dubois. La sauce prend, un nouvel engouement voit le jour et le 75e anniversaire est fêté dans l'allégresse en 1994.

Après une saison 1994-1995 décevante, le HCC se relance en 1995-1996 avec l'arrivée de Philippe Bozon, le retour de Laurent Stehlin et d'Eric Bourquin. «Nous étions une équipe soudée, formidable», se souvenait encore Philippe Bozon lors des célébrations du 90e. Cette fantastique phalange ira au bout du rêve et décrochera une magnifique promotion le 26 mars 1996 après sa victoire contre Grasshopper.

Ce retour en LNA est fêté dans une liesse indescriptible. La suite est moins joyeuse. La saison 1996-1997 n'est pas sanctionnée par une relégation, mais le HCC n'y échappe pas en 1998, malgré un championnat honnête (9e).

Riccardo Fuhrer reste encore aux commandes en 1998-1999 avant de céder sa place au Tchèque Jaroslav Jagr. Le Bernois fera son retour aux Mélèzes à la tête de Lausanne en 2001 pour reléguer ses chers «moyens». Le cauchemar.

Cette période a tout de même marqué la renaissance du hockey à La Chaux-de-Fonds. «Nous avions manqué une chance historique», relevait Pierre-André Bozzo en 2006. «Nous n'avions pas su profiter de cet engouement.»

Sportivement et financièrement, le bilan est très lourd. Le HCC va alors affronter une période très difficile. Les bons souvenirs, eux, sont restés. /jce

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