Les «jeunots» des Mélèzes ont commencé à faire parler d'eux à partir de la saison 1964-1965. La première avec Charles Frutschi à la présidence (il avait élu le 13 février 1964).
Son premier entraîneur ressemble à Charles Frutschi (lire encadré). «Harold Jones, ancien capitaine du Canada et champion du monde, ne nous ménageait pas», raconte René Huguenin. Les résultats sont vite là.
Le HCC dispute les finales de promotion en LNA contre Ambri-Piotta en 1965. Vainqueurs 4-2 devant 5000 spectateurs aux Mélèzes, le HCC perd 1-7 en Léventine. Le match de barrage se déroule le 27 février à Lucerne.
Les Chaux-de-Fonniers, soutenus par une forte cohorte de supporters, s'imposent 4-3. Le match est épique, la Coupe est introuvable. «Nous l'avions finalement reçue quelques jours plus tard lors d'une réception organisée par les autorités de La Chaux-de-Fonds», se marre René Huguenin.
Après sa deuxième promotion en LNA, le HCC s'en sort avec une huitième place (14 points en 18 matches). Jean Bisaillon est à la tête de l'équipe. Les déplacements à Davos se font en train. «Nous partions le samedi et nous revenions le dimanche avec les fans», se remémore le capitaine-électricien. «Nous avions chacun un emploi à 100% à côté du hockey. J'ai travaillé pendant 40 ans dans la même entreprise. Je n'ai jamais eu de contrat avec le HCC.» Les temps ont changé
Charles Frutschi s'aperçoit rapidement qu'il doit renforcer son équipe pour jouer les premiers rôles. Il débauche Gaston Pelletier, alors à Villars. Le légendaire gardien Gérald Rigolet est aussi engagé, tout comme le Fleurisan Philippe Jeannin (père de Sandy), Willy Hugi et quelques autres stars du moment. Le HCC progresse: il termine troisième du championnat régulier et du tour final en 1967. Michel Turler pointe au deuxième rang des marqueurs. /jce