«Je ne regrette pas notre décision. Si nous avons pu ne serait-ce qu’éviter qu’une équipe ne se retrouve en quarantaine, c’est que nous avons fait le bon choix», glisse Mario Chatagny, président de l’Association neuchâteloise de football (ANF). Le 5 mars, l’ANF communiquait interdire «tous les matches officiels ou amicaux dépendant de notre association au minimum jusqu’au 16 mars y compris» en raison du risque de propagation du coronavirus.
Une décision qui a passablement fait jaser dans le monde du football amateur neuchâtelois, sachant que, dans le même temps, les associations vaudoise, fribourgeoise et berno-jurassienne, notamment, autorisaient la tenue de rencontres, moyennant certaines contraintes (tenue d’une liste des personnes présentes dans l’enceinte, pas de poignée de main, etc.).
Plusieurs formations neuchâteloises sont donc allées disputer des matches amicaux hors des frontières cantonales. En parallèle, les écoles, les entreprises ou encore les transports en commun ont continué de fonctionner comme habituellement,...