«Nous allons droit dans le mur. Le niveau de jeu devient inquiétant. Il faut faire quelque chose, sinon nous serons confrontés à de sérieux problèmes de contingents et financiers dans quelques années.» Muhamed Hajdarbasic (42 ans), entraîneur de la première équipe de Bosna Neuchâtel, en deuxième ligue, tire la sonnette d’alarme et se fait le porte-parole de nombre de ses collègues. Le deuxième tour du championnat débute ce week-end et, au sortir de la longue pause hivernale, le constat est limpide: les clubs de l’élite neuchâteloise sont nombreux à peiner à constituer un effectif suffisant en nombre et en qualité.
Changement de mentalités
«Depuis deux ou trois ans, nous rencontrons des difficultés avec les juniors. Je remarque que beaucoup de joueurs recherchent plus un défraiement financier que d’évoluer en deuxième ligue. Ils préfèrent souvent toucher un peu d’argent et être au-dessus du lot en troisième ou quatrième ligue que...