«Nous sommes contents que les gamins jouent au football et puissent se défouler. Mais la situation actuelle est une hypocrisie.» Antonio Montemagno, président du FC Coffrane, et Pierre Günthard, son homologue du FC Peseux Comète, montent au front. Si la pratique du football est autorisée pour les juniors en nombre illimité et avec contacts depuis le 1er mars, tous les matches sont censés se dérouler à huis clos et les cantines doivent être fermées. Ces deux derniers points fâchent les présidents du groupement FCCPC.
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«Entre l’entretien des terrains (tonte et marquage), le lavage des maillots et les frais d’arbitrage, nous perdons environ 500 francs par semaine. Nous avons reçu notre part de l’argent redistribué par l’Association neuchâteloise de football (ANF) (réd: entre 1265 et 7380 francs en février, selon le nombre d’équipes), mais rien d’autre. Nous...