Montre au poignet, rendez-vous fixés à l’avance, numéros essentiels notés dans un coin de mon agenda, je suis prête pour la fête. Dernier coup d’œil dans mon sac. Ah, ma batterie portable pour recharger mon smartphone? Je peux la laisser dans ma commode, à côté de mon nouveau téléphone. Cette soirée sera déconnectée.
En me dirigeant vers la fête, il me manque quelque chose. Sans être addicte, une soirée sans natel me semble bien difficile. Fixer ses rendez-vous, se retrouver dans la foule, prendre une ou deux photos. Ou tant d’autres petites choses, comme s’éclairer dans les ténébreuses toilettes, quand leurs ampoules ont lâché. Le smartphone est quasi indispensable, presque trop à mon goût. J’espère bien réussir à me débrouiller sans.
Ils semblent tellement nombreux, dans les rues, le téléphone à l’oreille ou en mains. Mais ceux qui ont le nez collé à leurs écrans semblent pour la plupart occupés...