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Les temps forts de l'élection de Miss Neuchâtel Fête des vendanges 2014

La nouvelle Miss Neuchâtel Fête des vendanges s'appelle Noémie. Habitante de Fleurier de 17 ans, elle a été élue samedi soir après une soirée riche en émotions.

14 sept. 2014, 08:00
Gioya remet sa couronne de Miss Neuchâtel Fête des vendanges, à la gagnante de l'édition 2014, Noémie.

"Noémie!" La voix douce de Gioya, Miss Fête des vendanges 2013 résonne comme un souffle dans la salle du Théâtre du Passage. Il est 23h samedi soir, Noémie, 17 ans, lycéenne à Neuchâtel vient de devenir à son tour Miss Fête des vendanges. Elle devance ainsi Clémentine, 17 ans de Cressier, élue par ailleurs Miss Photogénie, et Nadine, Chaux-de-fonnière de 18 ans.

Le public, très nombreux pour cette soirée à guichet fermé, est debout. Des confettis bleus pleuvent sur la tête de la gagnante.

Osmose

L'émotion est forte, autant pour Noémie que pour les huit autres candidates évincées. Mais sur les visages, on ne lit aucun ressentiment, bien au contraire. La raison, un esprit de corps qui a guidé les neuf candidates depuis le tout début de la préparation, en mars dernier. "On s'entend super bien, dès le début on a été très soudées", raconte Fatjona, candidate de Neuchâtel. "Le podium correspond à ce que je m'attendais. Elles ont la classe, l'élégance et savent très bien marcher."

Pour le président du comité d'organisation, François Matthey, le dénouement était moins évident. "Contrairement à d'autres années, nous n'avions vraiment aucune idée quelle candidate pouvait être la gagnante", soutient-il avant de lui aussi relever l'osmose qui a régné cette année entre les prétendantes au titre.

Ce qui a peut-être fait la différence chez Noémie? "Etonnement, son physique correspond très bien au thème choisi cette année, le champêtre chic", explique encore François Matthey.

"Champêtre chic"

Une atmosphère qui en effet, a été présente dès le commencement du show, avec des gazouillis d'oiseaux qui accueillaient les invités dans la salle du Théâtre du Passage. Des colombes en cage se cachaient également dans les différents tableaux et les quatre défilés proposés: celui en vêtements de ville, celui tant redouté du maillot de bain, celui en robe de cocktail et finalement celui en robe de soirée pour les cinq dernières finalistes. C'est dans cette ultime tenue, blanche pour les unes, orange mandarine pour les autres, qu'ont été départagées Ursula, Debora, Clémentine, Nadine et Noémie.

Durant la soirée, de courts films ont également permis aux spectateurs de connaître davantage leurs Miss potentielles. Etudiante en droit, coiffeuse, assistante dentaire, assistante en soins et santé communautaire ou étudiante au lycée, les profils étaient bien différenciés. Du côté des similitudes, plusieurs candidates ont émis leur volonté de s'impliquer voire de fonder des associations à but non lucratif. On pense à Vanessa, partie en Afrique mener un combat contre l'excision des femmes ou à Fatjona, originaire du Kosovo qui souhaite offrir un avenir aux orphelins de son pays. Noémie, étudiante au lycée Denis de Rougemont a plutôt mis en avant son côté sportif. Wake-board, escalade, la nouvelle Miss sait tout faire.

La déléguée du comité Miss France pour la région Franche-Comté présente dans la salle comme membre du jury s'est néanmoins étonnée du peu de temps de parole accordé aux candidates. Selon elle, en France, les prétendantes au titre ont davantage de temps pour révéler au public des facettes de leur personnalité mais aussi pour lui démontrer ses talents rhétoriques ou faire preuve de sa "beauté intérieure." "Les candidates sont déjà choisies en fonction de leur beauté extérieure, ces qualités-là sont d'autant plus importantes", explique la déléguée.

Mise en scène

Camille Duban, Miss Franche-Comté 2013, 9ème à l'élection de Miss France 2014, note une autre différence majeure entre les deux pays. "En France, ce sont des défilés classiques, peu mis en scène. Ici, c'est plus chorégraphié avec de la musique qu'on pourrait écouter en boîte."

Il est vrai que du côté de la mise en scène, le comité a fait fort, notamment avec la participation de la MDC Compagnie, une troupe de danse basée dans le bas du canton et la performance de Charlotte Hofer, trapéziste chaux-de-fonnière ayant récemment reçu un prix prestigieux. Les jeux de lumière et les projections graphiques et contemporaines sur un écran géant ont fait écho à la musique résolument moderne, à la forte tendance électro qui a fait pulser les murs du théâtre. Stromae, Cold Play, Tom Odell, la play-list n'avait rien à envier aux boîtes de nuit actuelles.

La prochaine et la toute première représentation de Noémie ce sera à la Fête des vendanges, le week-end du vendredi 26 au dimanche 28 septembre. Le champêtre chic réhaussé d'une pointe d'électro saura-t-il aussi vivre dans l'ambiance survoltée des rues neuchâteloises? La réponse dans deux semaines.

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