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Therapie Taxi à Festi'neuch: "Une fête réussie, c’est quand les gens dansent"

La tempête s'abat sur Festi'neuch ce samedi. Réfugiés dans les loges, deux membres du groupe parisien Therapie Taxi ont répondu à nos questions.

15 juin 2019, 19:55
Ici en trio, le groupe se produit à cinq sur scène.

De l’adolescence, l’un a gardé la morgue, l’autre la volubilité. L’un est arrivé il y a tout juste 10 minutes après un problème de train, l’autre a pu profiter du lac de Neuchâtel. Raphaël Faget-Zaoui et Adélaïde Chabannes de Balsac ce sont les deux tiers du groupe Therapie Taxi, la formation parisienne qui monte.

Repérée pour ses textes crus et ses mélodies entêtantes, elle est programmée ce samedi à Festi’neuch. Les deux Français ont répondu à nos questions avant que la tempête ne s’abatte sur les Jeunes-Rives.

Romeo Elvis était à Festi’neuch il y a une année. Comment s’est faite la collaboration avec lui sur le titre «Hit sale»?

Raphaël: On lui a écrit un mail et il a dit oui.

Adélaïde: Nous ne le connaissions pas, mais ça s’est fait comme ça.

Dans vos textes, vous employez un langage que certains décrivent comme vulgaire...

Raphaël: Encore faut-il savoir ce qu’est la vulgarité. Je vous retourne la question, pour vous c’est quoi?

Adélaïde: Ce sont des mots que les gens emploient au quotidien. Je ne pense pas que les entendre choque particulièrement. Et puis, les textes ont été écrits comme ça, ils n’ont pas été modifiés pour provoquer.

Vos textes sont-ils autobiographiques?

Raphaël: Il y a un terme qu’on aime bien utiliser de nos jours quand ce n’est ni autobiographique ni vraiment de la fiction, c’est l’auto-fiction. Voilà.

Vous avez aussi une facette plus poétique, fleur bleue...

Raphaël: Oui, mais les journalistes ne nous en parlent pas, ils préfèrent parler de notre côté soi-disant trash...

Adélaïde: Sur l’album, nous avons chacun composé une ballade. Nous ne la jouons pas forcément en festival, car les gens sont là pour faire la fête. Mais on nous les demande parfois. Il ne faut pas oublier qu’il y a cinq ans, quand on a commencé à faire de la musique, c’était en acoustique... Cela nous a pris du temps pour développer notre style.

Du coup, une histoire d’amour réussie, vous en parleriez comment?

Raphaël: Une histoire d’amour réussie, c’est chiant, on en parle pas. Et puis, de toute façon il y en presque pas.

Alors, une fête réussie?

Raphaël: Chacun a sa vision d’une fête réussie, Adélaïde, vous, moi.

Adélaïde: Je dirais qu’une fête réussie, c’est quand les gens dansent. Ouais, quand les gens se mettent à danser sur les tables!

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