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Bastian Baker à Festi’neuch: «Neuchâtel, c’est la dolce vita»

Après avoir sorti un 4e album et accompagné Shania Twain lors de sa tournée mondiale l’année passée, Bastian Baker se produisait ce dimanche à Festi’neuch. Interview.

17 juin 2019, 05:30
Bastian Baker a charmé le public neuchâtelois.

Il a sorti son 4e opus et a fait le tour du monde en première partie de la star de la country Shania Twain l’année passée. Le toujours souriant Bastian Baker, 28 ans, nous a consacré quelques minutes avant de monter sur scène ce dimanche à Festi’neuch. Interview.

Vous êtes de retour à Festi’neuch après votre dernier passage en 2014, qu’est-ce qui vous plaît à Neuchâtel?

Cinq ans déjà, c’est horrible comme le temps file…

C’est que j’adore par-dessus tout ici c’est l’ambiance. Dès que tu arrives, tu te sens bien. Quand j’arrivais avant en train depuis Genève, j’étais collé à la vitre et je voyais cette vieille ville, l’architecture, le bord du lac… C’est vraiment la dolce vita. Ça te met tellement à l’aise, sans stress. Tu as l’impression que tout le monde est de bonne humeur.

Vous reprenez la saison des festivals après une longue tournée avec Shania Twain, comment avez-vous vécu cette expérience?

C’est clair que c’est cool de repartir sur des festivals, ça faisait longtemps que je n’avais pas joué avec mon band et plus d’une demi-heure (rires).

Avoir fait partie d’une des cinq plus grosses tournées au niveau international avec une légende, c’était une expérience de dingue. C’est la vie de rock star comme on se l’imagine. C’était mythique, j’ai vraiment eu de la chance.

Est-ce que cette opportunité vous à ouvert de nouvelles portes?

Oui, en tout cas en termes de crédibilité sur des marchés où il est plus difficile de percer comme aux Etats-Unis. En général quand tu te présentes, certains ont les yeux qui scannent la foule pour voir s’ils ne peuvent pas trouver quelqu’un de plus intéressant.

Et puis quand tu dis que tu as ouvert pour Shania Twain pendant toute l’année en seule première partie, ils tombent des nues, te prennent ta carte et te présentent à d’autres personnes tout de suite.

Vous avez sorti votre 4e album à l’automne, qui porte votre nom, qu’est-ce cela signifie?

D’un côté c’était un délire, où je me disais: ‘tiens c’est marrant je n’ai pas fait d’album qui s’appelle comme moi alors que j’ai l’impression que tout le monde l’a fait’. De l’autre, je me disais qu’autant sur mes précédents albums il y avait un fil conducteur ou un thème qui pouvait s’appliquer, autant là il y a vraiment de tout. Tu le vois par exemple en comparant «Yokko», qui est une chanson à la The Weeknd, à «Blame It On Me», qui est de la country de Nashville.

Je me disais que finalement la meilleure manière de résumer tout ça c’était de l’intituler ainsi. Ça représente toutes les facettes de ma personnalité.

Sur une story Instagram, on vous a vu en studio avec le Neuchâtelois Yves Larock. Est-ce que cela présage une future collaboration?

On n’a pas encore le droit d’en parler parce que ce n’est pas encore à 100% terminé, mais il y a bien quelque chose qui se profile pour le printemps de l’année prochaine.

Et vos autres projets?

J’ai quinze mille trucs en tête. J’ai envie de faire tellement de choses, mais je n’ai pas assez de temps… Allez, je n’ai pas encore pris ma retraite (sourire).

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