Appels à la démission de Trump
Alors que les démissions au sein du gouvernement de Trump se multiplient, de nombreux démocrates et républicains...
08.01.2021 21:17réseaux sociaux Le réseau social préféré de Donald Trump a suspendu son compte de façon permanente «à cause du risque de nouvelles incitations à la violence» du président sortant. Ce dernier n’a pas tardé à réagir.
L’étau se resserre sur Donald Trump, évincé des réseaux sociaux les uns après les autres: Twitter, sa plateforme de prédilection, a suspendu son compte de façon permanente vendredi. Donald Trump a accusé le réseau de «museler la liberté d’expression».
«Après examen approfondi des tweets récents de @realDonaldTrump et du contexte actuel – notamment comment ils sont interprétés (…) – nous avons suspendu le compte indéfiniment à cause du risque de nouvelles incitations à la violence» de la part du président américain sortant, a expliqué l’entreprise dans un communiqué.
«Twitter est allé encore plus loin dans le muselage de la liberté d’expression, et ce soir, les employés de Twitter ont coordonné avec les démocrates et la gauche radicale le retrait de mon compte de leur plateforme, pour me faire taire moi – et VOUS, les 75’000’000 grands patriotes qui ont voté pour moi», a écrit Donald Trump, depuis le compte de la présidence américaine (@POTUS).
Ce tweet n’était plus visible quasiment immédiatement après avoir été publié.
Jeudi, Facebook et d’autres services comme Snapchat ou Twitch ont aussi suspendu le profil du locataire de la Maison Blanche pour une durée indéterminée. Mais Twitter compte plus que les autres pour Donald Trump – il y avait plus de 88 millions d’abonnés.
Le réseau des gazouillis avait déjà escaladé les mesures de rétorsion mercredi, en supprimant plusieurs messages du chef d’Etat, au lieu de simplement les masquer avec des notes d’avertissements.
Les proches de Donald Trump, évincé de Twitter et des autres grands réseaux sociaux, s'indignent et crient à la censure. Mais pour communiquer avec le grand public, les alternatives restent pour l'instant limitées.
"La liberté d'expression se meurt et est contrôlée par des tout-puissants gauchistes", a ainsi déploré le fils aîné du locataire de la Maison Blanche, Donald Trump Jr.
"Qui sera le prochain à être réduit au silence?" s'est interrogé l'avocat personnel du président, Rudy Giuliani, tandis que le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, s'insurgeait contre "la Gauche" qui "s'échine depuis des années à faire taire les voix s'opposant à elle".
L'influent sénateur républicain du Texas Ted Cruz a, lui, jugé "absurde et profondément dangereux" les décisions des réseaux sociaux "Pourquoi une poignée de milliardaires de la Silicon Valley devrait avoir le monopole sur le discours politique?", s'est-il offusqué.
Ironiquement, tous ces messages ont été postés sur Twitter, le réseau social qui fut pendant des années le moyen de communication préféré de Donald Trump avant que l'entreprise ne décide vendredi de fermer de façon permanente son compte.
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