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Regretter les épreuves cantonales: un classique

Kilian Winz-Wirth, assistant doctorant à l’Université de Genève, évoque les raisons scientifiques pour lesquelles il ne faut pas regretter les épreuves communes.

10 mars 2021, 17:00
«En prenant un peu de hauteur sur les épreuves cantonales, nous devons constater que les résultats dépendent de façon significative de la 'forme du jour'», estime Kilian Winz-Wirth.

Le 24 février dernier, «ArcInfo» traitait de l’orientation scolaire dans le canton de Neuchâtel. En fin d’article, Madame Mireille Tissot-Daguette, députée vert’libérale, s’interrogeait sur l’abandon des épreuves cantonales.

Rappelons-nous qu’à une époque pas si lointaine, les résultats des épreuves cantonales avaient la même valeur que les moyennes scolaires durant l’ensemble de l’année et que l’avis du conseil des enseignants: chacun de ces pôles comptant pour un tiers dans la décision d’orientation. Le sujet est récurrent et les individus qui regrettent la présence des épreuves cantonales sont nombreux. Or, si nous prenons le temps de mettre en perspective l’abandon de telles évaluations, nous observons que ce choix fait sens.

Là où le bât blesse, c’est que les possibilités d’améliorer sa note sont inexistantes

Beaucoup estiment que les épreuves cantonales permettent de fournir une juste évaluation des compétences des élèves. En prenant un peu de hauteur sur les épreuves cantonales, nous devons...

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