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Les cyclistes sont-ils devenus des poules mouillées?

Les reports et les neutralisations d’étape des grandes courses cyclistes, comme celles survenues lors du dernier Tour d’Italie, suscitent le débat. Le cyclisme perd-il son âme? Notre éclairage sur ce sujet.

31 mai 2021, 17:00
Les cyclistes du Tour d'Italie ont encore fait face à une météo difficile cette année.

Le Tour d’Italie, qui vient de s’achever, a été amputé de certaines de ses ascensions les plus mythiques. La neige, la pluie, le froid et une chute massive ont poussé les organisateurs à modifier leur parcours. Cela s’était déjà produit en octobre dernier lorsque les coureurs avaient menacé de faire grève si une étape, qui s’annonçait dantesque, n’était pas écourtée. Et ils avaient obtenu partiellement gain de cause.

Au Tour de Romandie cette année, l’organisateur a neutralisé une partie d’une descente jugée trop dangereuse à cause d’un brouillard trop dense. On voulait éviter le «carton», comme on dit le jargon cycliste, riche en expressions colorées.

Ces choix ont suscité de vives réactions parmi les amoureux de la Petite reine. Certains s’étranglent: on est en train de tuer le cyclisme, du moins son âme! Ces puristes, fortement soupçonnés de passéisme, se scandalisent qu’au moindre flocon ou baisse de température annoncés,...

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