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Ce que la Suisse doit à Napoléon

Après l’échec de la République helvétique, Napoléon Bonaparte impose l’Acte de médiation à la Suisse en 1803. Il instaure un Etat fédéral. Les cantons sont partiellement souverains. Il préfigure les constitutions de 1848 et 1872, écrit Daniel Droz, journaliste à «ArcInfo».

28 avr. 2021, 12:00
En 1803, alors Premier consul, Napoléon Bonaparte a imposé à la Suisse l'Acte de médiation.

Le 5 mai, la France célébrera les 200 ans de la mort de Napoléon Bonaparte. Son héritage, dont une partie est encore présente en France, divise. Pour les uns, le Corse a perpétué les idées de la Révolution de 1789 et envisagé une Europe unie. Pour les autres, il n’est qu’un despote sanguinaire et a semé mort et désolation.

Ces querelles opposent bonapartistes et républicains, conservateurs et libéraux, droite et gauche. Chacun voit dans son histoire propre une part due à Napoléon. La Suisse échappe à ces disputes. Même si, particulièrement en Suisse centrale, l’empereur n’a pas laissé de bons souvenirs.

Napoléon n’en a pas moins apposé son empreinte d’une manière durable sur le pays. Le futur empereur n’est alors que général du Directoire lorsque les troupes françaises envahissent la Confédération en 1798. La République helvétique est imposée. L’année suivante, la Suisse devient le champ de bataille des armées européennes....

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