Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La Chaux-de-Fonds: le patrimoine des Trente Glorieuses est-il en péril?

L’architecte Boris Evard lance un cri d’alarme pour préserver un bâti plus récent que celui pris en compte dans l’urbanisme horloger de La Chaux-de-Fonds, labellisé par l’Unesco. Des immeubles emblématiques de la période 1950-1970 méritent un lifting. Les propriétaires sont peu souvent sensibilisés à leur sort, faute d’information.

15 oct. 2019, 17:00
Quatre bâtiments emblématiques des années 1950 à La Chaux-de-Fonds. En haut, la tour du Casino et l'immeuble Numaga aux Forges; en bas: la Pagode, Léopold-Robert 114, et l'ancien bâtiment de l'Unip sur le Pod.

«A La Chaux-de-Fonds, jusqu’à présent et à juste titre, nous avons beaucoup parlé du patrimoine Unesco; il me paraît maintenant judicieux d’évoquer deux phénomènes qui méritent aussi d’être analysés et pour lesquels des réponses doivent être trouvées…» L’architecte Boris Evard plaide en premier lieu pour le devenir de certains bâtiments emblématiques de La Chaux-de-Fonds en termes de rénovation et d’assainissement. Leur particularité? Ils ont été construits entre les années 1950 et 1970.

Il suffit de déambuler sur l’avenue Léopold-Robert pour observer plusieurs édifices symptomatiques des différents courants de l’architecture qui ont marqué la période des Trente Glorieuses, commente, enthousiaste, Boris Evard.

L’ancien Unip, au 19 de l’avenue Léopold-Robert, traduit l’état d’esprit des bâtisseurs de l’époque. «Un bâtiment de 1956 vraiment précurseur, notamment à cause de son système porteur: une structure métallique, des dalles mixtes et un concept de façades de type «mur-rideau», explique-t-il.

L’ancien Unip, au 19 de l’avenue Léopold-Robert...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias