Quelque 200’000 habitants en 2035, puis 205’000 en 2040, soit 29’000 de plus qu’à fin 2018: l’objectif figure au rang des priorités des autorités cantonales neuchâteloises. «Le vrai défi du canton, c’est son attractivité résidentielle. Il faut que nous ancrions notre jeunesse dans le canton et fassions venir davantage d’habitants, notamment les pendulaires qui travaillent déjà sur Neuchâtel», relève le conseiller d’Etat Laurent Favre, responsable du développement territorial.
Enfin validés à Berne le 21 juin, la réalisation de la ligne ferroviaire directe entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds et les évitements autoroutiers des villes du Haut vont aider à atteindre ces objectifs, tout comme les réformes engagées pour la fiscalité, la mobilité et l’aménagement du territoire. Si tout se passe bien, à quoi ressemblera notre région en 2035? Nous avons interrogé plusieurs responsables politiques, qui ne manquent ni d’imagination, ni d’ambition…