Didier Berberat, les Etats viennent de voter le crédit d’engagement pour les évitements routiers du Locle et de La Chaux-de-Fonds. A la fin de la session, le 21 juin, le feu vert définitif devrait être donné. Alors conseiller national, vous êtes intervenu sur ce sujet en mars 2000 déjà. Est-ce que ce dossier est emblématique d’une certaine lenteur de la politique fédérale? Sinon comment l’expliquez-vous?
Au départ, il y a eu une lacune de la part de notre canton. Dans les années 1970. Il a concentré tous ses efforts sur la traversée de Neuchâtel par l’autoroute. Il s’est focalisé sur l’axe est-ouest et a négligé l’intégration de l’axe nord-sud entre Haut et Bas.
En outre, pendant longtemps, le Conseil fédéral a voulu d’abord terminer le réseau des routes nationales avant d’empoigner la question de son extension. Dans ce contexte, en 2000, le Conseil fédéral m’a répondu qu’il attendait et que...