A terme, les liaisons TGV entre la Suisse et la France ne passeront-elles plus par l’Arc jurassien? Les Neuchâtelois seront-ils contraints de se rendre à Genève, Besançon ou Belfort pour rejoindre Paris? Neuchâtel, qui a perdu «son» TGV en 2013, doit-il s’attendre à pire, soit la disparition de la navette en direction de Frasne? Autant de questions qui provoquent de sérieux remous depuis quelques semaines.
TGV Lyria, société majoritairement en mains de la SNCF et qui exploite ces liaisons, privilégie Genève et Bâle pour relier la Suisse à la capitale française. Un des allers-retours quotidiens entre Lausanne et Paris, via Vallorbe, sera supprimé en décembre prochain, de même que la course directe depuis Berne, via Bâle.
Parallèlement, les 19 rames existantes seront remplacées par 15 compositions à deux étages. Dans ce contexte, trois allers-retours devraient aussi circuler entre Lausanne-Genève et Paris. Un comble sur une ligne déjà surchargée, tonnent les...