«Faire la grève un dimanche? Cela se justifie pleinement!», assure Solenn Ochsner, membre du Collectif neuchâtelois pour la grève féministe. «Le dimanche n’est pas un jour de congé pour tout le monde. Dans les hôpitaux, les équipes soignantes sont majoritairement composées de personnel féminin. De plus, le travail domestique et éducatif, principalement réalisé par les mamans, ne s’arrête jamais!»
Les Neuchâteloises sont invitées à lâcher leurs tâches quotidiennes et à faire grève ce dimanche 8 mars. A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, plusieurs actions sont organisées dans le canton par le collectif féministe, sur trois jours (programme complet sur www.GreveFeministeNE.com).
«Les autorisations nous ont été confirmées. Nous avons seulement décidé d’annuler la fondue de l’égalité. Nous ne voulions pas tenter le diable dans le contexte lié au coronavirus», explique Solenn Ochsner.
Inégalités au feu
Vendredi, à la Maison du Peuple de La Chaux-de-Fonds, des femmes...