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Abus sexuels: «Les victimes osent plus facilement venir demander de l’aide»

Les antennes neuchâteloises du Service d’aide aux victimes accueillent la parole des femmes abusées sexuellement. Même si elles ont encore de la peine à déposer plainte.

02 mars 2020, 05:30
Même si elles ne déposent pas plainte, les victimes d'abus sexuels peuvent parler avec le Service d'aide aux victimes.

Depuis de nombreuses années, le Service d’aide aux victimes (Savi) dispose de deux bureaux dans le canton, à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds. Ses responsables accueillent les personnes qui sont victimes d’une infraction pénale qui a provoqué «une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle», selon la loi fédérale sur l’aide aux victimes (Lavi).

«Si le taux de criminalité est à la baisse dans le canton, nous constatons un taux stable au niveau des victimes qui nous consultent et qui ont vécu une agression sexuelle», relève Sophie Aquilon, responsable du Savi. «Et visiblement, les victimes osent plus facilement venir demander de l’aide.»

Mais de là à dire que c’est la conséquence du mouvement #MeToo, Sophie Aquilon note que c’est plutôt le résultat de la médiatisation de la cause féminine. «Quand les médias parlent de ces dates symboliques pour l’égalité et pour les droits de la femme, nous constatons...

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