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Trump arrête les formations contre le racisme dans l’administration

En pleine course à la Maison Blanche marquée par de fortes tensions entre républicains et démocrates sur la question du racisme, Donald Trump met un terme aux formations contre ce fléau dans l’administration.

05 sept. 2020, 11:04
Selon Donald Trump, les formations contre le racisme dispensées dans l'administration sont de la "propagande clivante et anti-américaine" (archives).

Le président américain Donald Trump a ordonné la suppression des formations contre le racisme dispensées dans l’administration fédérale, a annoncé vendredi la Maison Blanche. Elles constituent selon lui de la «propagande clivante et anti-américaine».

Cette annonce survient à huit semaines de l’élection présidentielle américaine, en pleine campagne électorale marquée par de fortes tensions entre les deux camps sur la question du racisme.

Ces formations sont allées jusqu’à affirmer que le racisme est ancré dans la croyance que l’Amérique est une terre d’opportunités.
Extrait du communiqué de la Maison Blanche

"Selon des informations de presse, des employés de l’administration ont été priés de suivre des formations où il leur est dit que «pratiquement toutes les personnes blanches contribuent au racisme, où il leur est demandé de dire qu’ils «bénéficient du racisme»», indique la Maison Blanche dans un communiqué.

«Dans certains cas, ces formations sont allées jusqu’à affirmer que le racisme est ancré dans la croyance que l’Amérique est une terre d’opportunités ou que les emplois devraient être attribués aux personnes les plus qualifiées», poursuit le texte de la présidence.

L’administration présidentielle a reçu l’ordre de «s’assurer que les agences fédérales cessent d’utiliser les dollars des contribuables pour financer ces séances de propagande clivantes et antiaméricaines», ajoute le communiqué.

Vague de protestation dans le pays

Un mouvement de protestation sans précédent contre le racisme et les violences policières a démarré aux Etats-Unis après la mort de l’Afro-américain George Floyd sous le genou d’un policier blanc à Minneapolis fin mai.

Donald Trump cite régulièrement en exemple les manifestations antiracistes, qui dégénèrent parfois en affrontements avec la police, pour agiter le spectre d’une Amérique à feu et à sang, à la merci des «voyous» d’extrême gauche et autres «terroristes de l’intérieur» en cas de victoire de son adversaire démocrate Joe Biden.

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