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États-Unis: «On est complet», martèle Donald Trump à la frontière mexicaine

Donald Trump s’est à nouveau prononcé sur l’immigration clandestine en provenance du Mexique. Le président américain a demandé aux migrants mexicains de «rebrousser chemin», car les États-Unis sont «complets».

06 avr. 2019, 08:28
Donald Trump s'est rendu à Calexico, aux portes du Mexique, pour délivrer son message contre l'immigration clandestine.

Les Etats-Unis sont «complets», a martelé vendredi le président américain Donald Trump, qui s’est rendu à Calexico, aux portes du Mexique, pour délivrer son message contre l’immigration clandestine. Il n’y a plus de capacités d’accueil, a-t-il lancé.

Les clandestins «submergent notre système d’immigration et cela ne peut plus continuer», a ajouté le locataire de la Maison-Blanche lors d’une rencontre avec des agents de la police aux frontières, avant d’aller inspecter un tronçon du mur qu’il entend ériger entre les deux pays.

 

 

«Notre système est complet. On ne peut plus vous accepter. Notre pays est complet», a-t-il martelé. «Alors, rebroussez chemin». Donald Trump a aussi vanté les résultats de sa fermeté face à son voisin du sud dans cette ville située en Californie, à quelque 300 km au sud-est de Los Angeles.

«Le Mexique, pour la première fois depuis des décennies, effectue des interpellations significatives à sa frontière sud, avant que les migrants n’entament leur long périple vers les Etats-Unis», s’est-il félicité. «Le Mexique se comporte de manière absolument fantastique depuis quatre jours. [Les autorités, ndlr] arrêtent tout le monde», a-t-il ajouté.

Menaces contre Mexico

Le milliardaire républicain a toutefois de nouveau averti qu’il pourrait imposer des tarifs douaniers sur les voitures importées du Mexique en cas d’inversement de la tendance. «S’ils continuent [à interpeller les migrants, ndlr], tout se passera bien. Sinon, nous allons taxer leurs voitures à 25%», a-t-il déclaré.

 

 

Donald Trump maintient la pression sur le Mexique, mais il avait fait savoir jeudi qu’il ne mettrait pas pour l’instant en application sa menace de fermer purement et simplement la frontière. Cette mesure donne des sueurs froides aux milieux d’affaires et à de nombreux élus républicains.

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