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États-Unis: Donald Trump reconnaît l’aide de la Russie lors de son élection

Pour la première fois, Donald Trump a reconnu l’aide russe qu’il avait reçue lors de son élection à la Maison-Blanche. Quelques minutes plus tard, il a toutefois nuancé ses propos.

31 mai 2019, 06:54
Jusqu'ici, Trump s'était toujours efforcé de minimiser l'impact de l'interférence de Moscou dans sa campagne en 2016.

Le président américain Donald Trump a reconnu jeudi, pour la première fois, que la Russie l’avait aidé à être élu à la Maison-Blanche en novembre 2016, avant de faire machine arrière. Cette admission marque une rupture de la part du milliardaire.

Jusqu’ici, il s’était toujours efforcé de minimiser l’impact de l’interférence de Moscou dans la campagne, lors de laquelle il affrontait la démocrate Hillary Clinton.

«Russie, Russie, Russie! C’est tout ce qu’on entendait au début de cette chasse aux sorcières. Et aujourd’hui, la Russie a disparu, parce que je n’avais rien à voir avec le fait que la Russie m’aide à être élu», a-t-il tweeté, suscitant la stupeur à Washington.

 

 

Moins d’une heure plus tard, dans les jardins de la Maison-Blanche, il se rétractait. «Non, la Russie ne m’a pas fait élire», lançait-il, avant de s’envoler pour la Colorado.

«Je me suis fait élire»

«Savez-vous qui m’a fait élire? Je me suis fait élire», ajoutait le 45e président des Etats-Unis qui avait suscité un tollé au sein de son propre camp lorsqu’il avait, lors d’une conférence de presse à Helsinki avec Vladimir Poutine, semblé accorder plus de valeur aux propos de son homologue russe qu’aux conclusions des agences de renseignements américaines sur ce sujet explosif.

 

 

Ces déclarations contradictoires interviennent au lendemain de la première déclaration publique du procureur spécial Robert Mueller chargé de l’enquête russe.

Dans un discours d’une dizaine de minutes, l’ancien patron de la police fédérale (FBI) a redit qu’il n’avait pas rassemblé «de preuves» d’une entente entre Moscou et l’équipe du candidat Trump.

Mais il a aussi pris soin de souligner qu’il ne pouvait pas exonérer le président des soupçons d’entrave à la justice. «Si nous avions eu la conviction que le président n’avait clairement pas commis de délit, nous l’aurions dit», a-t-il lancé.

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