Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Etats-Unis: accusé de mener une "campagne de haine", Donald Trump se défend

Le président américain Donal Trump a été accusé de racisme envers Elijah Cummings et la ville de Baltimore. Dimanche, il s'est défendu sur Twitter et semble vouloir galvaniser sa base électorale, majoritaire blanche, en alimentant les tensions raciales.

28 juil. 2019, 22:27
Cette "campagne de haine" serait une stratégie vouée à l'échec, selon le sénateur Bernie Sanders.

Donald Trump s'est défendu dimanche des nouvelles accusations de racisme déclenchées par sa diatribe de la veille contre un élu noir et la ville de Baltimore. Une tactique électorale risquée et assumée que ses opposants dénoncent comme une "campagne de haine".

"Un désordre dégoûtant, infesté de rats et autres rongeurs", un "endroit très dangereux et sale" où "aucun être humain ne voudrait vivre": le président américain a dépeint samedi en quelques tweets un tableau infâme de Baltimore, ville industrielle du Maryland majoritairement noire minée par les problèmes sociaux, la drogue et la violence.

 

 

Ces attaques visaient en premier lieu Elijah Cummings, élu de Baltimore au Congrès, qui avait critiqué la semaine précédente les conditions de détention des mineurs à la frontière avec le Mexique.

Elles ont provoqué une volée de réponses indignées au sein de l'opposition, la chef des démocrates à la Chambre des représentants Nancy Pelosi les qualifiant notamment de "racistes".

 

 

"Les démocrates jouent toujours la carte du racisme, alors qu'ils ont en réalité fait si peu pour les formidables Afro-Américains de notre pays", a répondu dimanche matin Donald Trump sur Twitter.

 

 

"Du mauvais travail"

"Il n'y a rien de raciste à dire clairement ce que la plupart des gens savent déjà: Elijah Cummings a fait du très mauvais travail pour les gens de son district et ceux de Baltimore", a-t-il insisté dans l'après-midi par le même biais.

Comme lorsqu'il avait invité mi-juillet quatre élues démocrates issues de minorités à "retourner" dans leur pays, ses nouveaux propos ont été commentés avec parcimonie au sein de son camp.

"Le président a raison de dire que cela n'a absolument rien à voir avec la race", a déclaré dimanche sur la chaîne conservatrice Fox News le directeur de cabinet de la Maison Blanche Mick Mulvaney. L'élu républicain du Texas Will Hurd a confié de son côté sur ABC qu'il n'aurait "pas tweeté de cette façon".

A l'approche de la présidentielle de novembre 2020, Donald Trump semble déterminé à galvaniser sa base électorale, très majoritairement blanche, en alimentant les tensions raciales et idéologiques qui divisent l'Amérique.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias