«Pas plus tard qu’en avril, le Conseil national a enterré – de justesse, certes – une initiative parlementaire qui proposait deux semaines payées pour les pères. Les élus signaient ainsi leur 30e rejet (!) du congé paternité.» C’était dans «L’Express» et «L’Impartial» du 24 mai 2016. Et c’est à cette date que, «face à ce blocage, une large alliance emmenée par Travail.Suisse a lancé une initiative populaire».
En juillet 2017, l’initiative a été remise à la Chancellerie fédérale, munie de quelque 107 000 signatures. Dans une version plus gourmande que celle annoncée une année auparavant, elle réclamait finalement un congé paternité de quatre semaines.
Contre-projet et référendum
Le Parlement a alors planché sur un contre-projet qui demandait deux semaines. Quand celui-ci est sorti de la coupole bernoise en octobre 2019, les initiants ont finalement retiré leur propre mouture de la loi envisagée. Alors, et comme sortie d’un chapeau, l’UDC a...